Mam'zelle Fubuki ♪ [A manipuler avec précaution]

Description physique détaillé:

Fubuki (Emily pour les paperasses) n'est pas exactement le genre de fille que l'on trouverait coquète, ou même soucieuse de son image. Cependant elle a du quand même apprendre à la soigner un minimum, sait-on jamais peut-être un jour en aurait-elle besoin. En attendant donc, c'est une jeune fille à l'aspect ordinaire: cheveux mi-longs blonds rarement attachés, aucun style particulier dans la manière de s'habiller, si ce n'est une légère préférence pour les coupes longues, plus ou moins amples ou au contraire moulantes, et les couleurs pastelles. De taille moyenne, pour son âge, sa silhouette laissait deviner quelques formes à peine généreuses, qu'elle ne cherchait ni à cacher ni à mettre en valeur. On pouvait très bien la prendre au premier regard pour une planche à pain bosselée, puis lui retirer ce titre aussitôt après. Ni plate ni plantureuse, dans la moyenne disons.
Seulement, l'apparence commune qui la fondait dans la multitude n'était qu'une impression qu'elle provoquait sans vraiment le vouloir chez les gens. Le signe le plus apparent de sa particularité était cette paire d'yeux, qui déployait une petite sélection de nuances vertes, de l'émeraude à l'anis, au regard quasiment inchangeant: glacé. Et, comme il fallait sans doute s'y attendre en la connaissant, ces deux glaçons fondaient sous le feu de la haine, dès qu'un signe de présence des storm riders s'affichait à eux.
Si, après tant de normalité feinte, et ces iris au pouvoir pétrifiant, le fin observateur qui se donne la mission de détailler Fubuki est toujours en vie, il peut maintenant s'attarder sur le corps de la G-(wo)men () dans sa globalité: une peau claire sans tirer trop sur la blancheur, une souplesse peut-être plus poussée que la normalité remarquable dans sa démarche. Ses pas donnent l'impression de pouvoir effectuer le moindre geste, pouvru qu'il soit réalisable par le commun des mortels, selon le besoin ou l'envie, sans aucune préparation ou préméditation. De même que son attitude, alerte et discrète, témoignait de réflexes ajustés à la mesure de son attention. Dernier détail, visible seulement lorsque la jeune fille consentait à abandonner ses manches et pantalons au profit de tenues plus légères, quelques marques le long des membres, qui se répètent sûrement sur le reste du corps, signes d'un entrainement aussi mystérieux que dangereux, puisque l'exercice physique n'est pas son activité favorite.

Description caractérielle détaillé:

Discrétion. Le maître-mot de Fubuki. Lorsqu'elle ne se présente pas comme G-men, elle a l'air d'un petit bout de femme à peine sorti de l'adolescence, timide et réservé. Dans d'autres cas, selon les circonstances, elle peut aller de l'agressivité à la sensibilité, en passant par une gaité occasionnelle.
Mais, s'il y a un adjectif qui ne peut la qualifier, c'est bien suceptible. Peu importe son humeur, ses interlocuteurs, il lui en faut beaucoup pour qu'elle s'emporte. Même les sujets sensibles, la vue de ses ennemis sur roues, ou encore la colère la plus profonde ne sauraient la troubler plus que nécessaire. Pourtant elle est loin d'être insensible; le mirroir de ses émotions, ses yeux, sont les seuls messagers de ses sentiments.
Bref, avec tout ça on imagine assez facilement cette petite introvertie avec une expression neutre ou inexpressive calquée sans cesse sur le visage. Ce n'est pas à tord, cependant cela ne l'empêche pas de manifester ses pensées et ressentis autrement que par le regard. Elle n'est pas très expensive, mais tous peuvent quand même s'y retrouver. Et bien sûr, lorsque son seuil, pourtant élevé, est dépassé, il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle y aille avec le dos de la cuillère... Et que les malins qui ont su s'attirer ses foudres n'aient pas l'idée de se sauver: la haine ouverte la rend étonnemment tenace, alors que l'obstination n'est pas une de ses vocations premières.
Dernier point (ou presque ;p), la relative facilité de déchiffrage des émotions de Fubuki, évoquée plus haut, n'est effective que lorsque celle-ci ne s'en mêle pas, et ne complique le jeu en masquant ce qu'il se passe en elle. Si elle ne veut pas que l'on sache ce qu'il y a dans sa tête, il faudra s'armer de patience et de ruse pour pouvoir le découvrir.
Enfin (oui, après c'est fini promis), que serait cette description sans parler de la totale absence de scrupules de la traqueuse de riders? En effet elle ne recule devant rien, et ne ménage pas ses moyens pour parvenir à ses fins, quitte à en venir aux pires extrémités. Fort heureusement, elle désire rarement quelque chose personnellement, et s'en tient généralement aux méthodes "traditionnelles" de son unité (qui sont déjà assez musclées ^^)

Biographie;

New York, ville de tous les excès. Ville-Paradis, ville d'abondance, ville enviée. C'est dans ce rêve éveillé que naquit Kiara, cette petite fille extraordinaire, du point de vue de ses parents. Car tous les parents trouvent leur enfant hors du commun. Non-contente de cet acquis, la fillette entreprit, dès sa naissance, comme par instinct, d'épater ses proches au delà de tout ce qu'ils avaient pu rêver. C'est ainsi qu'à 5 ans, mademoiselle était un modèle pour ses pairs. Modèle de réussite, tous domaines confondus. Et aussi, modèle du bonheur le plus absolu, puisqu'elle allait bientôt recevoir ce qui représente l'honneur suprême, à cet âge. Bientôt, elle allait être sacrée, grande sœur.

Même ville, même excès. Et, en particulier ce jour-là, excès de vitesse. Trois carrefours avant l'hôpital. Kiara, ses parents, sa petite sœur impatiente de sortir. Trop impatiente. Et, pour la satisfaire, un père qui n'a conduit que trop vite dans le dangereux flot de la circulation new-yorkaise. Lorsque Kiara se réveilla, après l'accident, dans l'hôpital qu'ils n'avaient pas réussi à atteindre, son premier mot fut un cri:
-Emily!!
L'interpelée, qui ne pouvait pas l'entendre d'ici, n'était autre que le bébé qui avait contraint ses géniteurs à prendre des risques inconsidérés pour lui. Mais si la personne appelée ne répondit pas, l'éclat de voix attira les infirmières dans la chambre claire. Kiara, elle, se fichait de toutes les attentions dont elle était la cible. Elle n'avait d'attention que pour le discours d'une femme, légèrement en retrait par rapport aux autres. Elle semblait lui parler, mais les mots glissaient sur la fillette. Il fallut que la mystérieuse en blouse blanche prononce le mot "sœur" pour que ses phrases aient un sens à ses yeux. D'un coup, elle comprit tout, mais sans prendre le temps d'analyser les informations elle se précipita vers l'inconnue, malgré la douleur, malgré les protestations des infirmières. Elle la supplia du regard. Souriante, la dame se baissa, hissa la petite, qui malgré ses cinq ans et sa composition solide, était restée légère, dans ses bras et quitta la chambre en direction de la maternité.

Même hôpital, éternellement calme malgré la quantité énorme de vies brisées qui erraient dans les couloirs, ou ressortaient en larmes. La proportion égale de bonheurs nouveaux. Pas de bonheurs en tout cas prévu pour la nouvelle-née Emily. Pas de parents ni de reconnaissance divine non plus, ce qui fut le cas pour son aînée. Mais ça, enfermée derrière le verre épais de la couveuse, elle ne le savait pas. Pas plus qu'elle n'avait conscience d'être une miraculée. Heureusement que dans tous ces malheurs elle a eu deux chances: avoir eu le temps de naître avant de tuer sa mère, et avoir une sœur qui s'appliquerait à ne jamais lui inspirer le manque de ses parents.



Tokyo, dix ans plus tard. Emily, maintenant forte d'une décennie de vie animée entre foyers et familles d'accueil se réjouissait de plus en plus que cette sœur si parfaite soit la sienne. Même son jeune âge avait su se parer de fermeté et d'intelligence, pour que les deux ne soient jamais séparées. Et, au fil du temps, elle avait même su se faire apprécier de celle qui était responsable d'elle. A tel point qu'elle l'avait convaincue de les placer au Japon. Le pourquoi et le comment, la cadette s'en fichait bien. Seule l'idée de nouvelles découvertes avec sa protectrice l'habitait. Et elle ne savait pas encore à quel point cette pensée se ferait réjouissante, lorsqu'elle montait dans l'avion, tenant la main à sa déesse Kiara.



-Grande sœur!
La petite boule d'énergie nommée Emily se précipita vers la rayonnante Kiara. Étreinte, séparation relative puisque les mains des deux sœurs étaient encore liées. Après avoir jeté un regard malicieux à la petite fille, l'adolescente se tourna vers la directrice de son école, qui était visiblement assez contrariée.
-Eh bien, que se passe-t-il?
-A vrai dire mademoiselle, j'aurais préféré rencontrer vos tuteurs.
-C'est justement eux qui m'envoient, ils ne sont pas disponibles, et comme j'étais justement dans les environs...
-Soit, passons. Je vous ai convoquée dans l'espoir que vous résonniez votre sœur. Elle s'est bagarrée avec un camarade de classe, aujourd'hui. Moi qui croyais qu'elle était sage, bien qu'un peu agitée, je suis extrêmement déçue.
L'aînée jeta un regard en coin à l'intéressée, qui fixait la fenêtre avec envie.
-Bien, je lui parlerais. Présentez mes excuses à la famille du petit, Emily ne recommencera pas.

-Dis, pourquoi tu as fait ça?
Dans la rue, main dans la main, les sœurs rentraient chez elles.
-C'est l'autre, il a dit du mal de toi.
-De moi?
-Oui. Il a dit que ce que tu fait est dangereux, et il a dit que tu était folle.
-Ah, il voulait parler de ça?
Kiara releva le bas de son pantalon, révélant une paire d'AT stylisées, à peine remarquable une fois le tissu remis en place.
-Woah! Grande sœur, je savais pas que tu les avait sur toi!
-Tu crois que je faisais quoi en ville?
-Dis! Tu m'emmènes? Tu m'emmènes?!
-Haha! J'ai mieux: suis-moi.
La jeune fille se mit à rouler plus vite, de sorte que sa cadette doive courir pour la rattraper. Les gens se retournaient sur le passage de cette écolière qui suivait la rider, riant aux éclats.



-Grande sœur, où on va?
-Ha! C'est un secret...
-Maieuh! Dis-moi! Sinon je descends!
-Je ne te crois pas. Tu ne voudrais pas faire tout le chemin à pieds, à la place de ces petites fourmis en bas n'est-ce pas?
Emily, installée sur le dos de sa sœur, ne répondit pas, mais fixa la rue, en contrebas. C'est vrai que les passants ressemblaient à des fourmis, vu d'ici. Allant de toit en toit, les deux complices ne s'arrêtèrent que lorsque le soleil amorça sa descente vers l'horizon. Posant la petite au sol, Kiara prit le sac qu'elle lui avait calé sur ses épaules, et entreprit d'en extraire le contenu.
-Eh, y a quoi là-dedans? C'est le truc qu'on est allées chercher à la maison?
-Oui oui. Tu vas voir.
Sur ces mots, ponctués d'un clin d'oeil, elle sortit le contenu du sac, arrachant une expression mi-stupéfaite mi-impressionnée à la petite. Souriante, elle s'assit en tailleur et la prit sur ses genoux, délassant ses chaussures.
-Eh oui, c'est bien ce que tu penses. Une paire d'AT, et à ta taille, que j'ai demandé à un pote de faire pour toi.
-C'est... Tu vas m'apprendre à voler, grande soeur?!
-Disons que j'en avais marre de te laisser en plan, quand tu me harcelais pour venir avec moi le soir.
Finissant d'attacher les "ailes" de la fillette, Kiara lui montra comment s'en servir, puis l'incita à prendre son envol.

Bien des crépuscules se passèrent ainsi, l'une volant, l'autre regardant. Et, petit à petit, le bonheur simple d'être ensemble devint le bonheur absolu de voler ensemble.



Douleur. Solitude nocturne. Emily avait 13 ans maintenant. Depuis trois ans déjà qu'elle avait goûté le ciel de ses propres ailes, poussée par sa sœur. Depuis trois ans qu'elle collectionnait tant les progrès que les chutes, et, conséquence des entrainements, une multitude de blessures plus ou moins grave, qui laissaient occasionnellement de fines cicatrices.

Ce soir, Emily n'accompagnait pas sa sœur, comme elle en avait pris l'habitude depuis peu. Comme elle avait grandi, et qu'elle était désormais suffisamment formée pour mieux s'assurer sur ses roues, elle pouvait désormais suivre Kiara lorsqu'elle rejoignait son équipe. Une team au rang peu élevé, puisque les compères passaient plus de temps à s'amuser qu'à défier les autres. Mais finalement, c'étaient eux qui avaient l'air le plus heureux, et la jeune fille ne ridait qu'avec eux. Mais pas aujourd'hui.
L'une des inévitables chutes lui lancinant la jambe depuis déjà quelques jours, elle restait au lit en attendant d'aller mieux. En subissant la frustration de l'immobilité forcée.

Rongeant son frein, les yeux rivés sur le réveil, attendant l'heure où elles avaient l'habitude de rentrer, pour ne pas éveiller les soupçons de leurs parents adoptifs, l'adolescente ne pouvait se résoudre à dormir. Un pressentiment des plus mauvais occupait son esprit, comme toujours lorsqu'elle était enfermée à la maison et que Kiara sortait. Mais cette fois-ci, ces prévisions macabres étaient justifiées.



Provocation, défi. La scène s'était déroulée bien trop vite pour que les protagonistes ne puissent en saisir l'enchaînement d'événements qui les avait amenés là. Seulement ils y étaient et n'avaient plus aucune possibilité de reculer. Part Wars. Hurdle. Pour la team de Kiara, qui ridait depuis longtemps déjà, le parcours ne semblait pas des plus dangereux. Pourtant l'atmosphère qui régnait entre les deux équipes rivales ne présageait rien de bon pour la suite. Mais il était trop tard pour y réfléchir. Le signal donné, seul l'affrontement accaparait les pensées des adversaires.



Seule, recroquevillée au bord du vide. Calée sur le rebord d'un toit un peu plus élevé que ses voisins. Seule, comme cette nuit d'horreur et de douleur. Mais aujourd'hui, c'est-à-dire 3 jours plus tard, elle ne se sentait que plus seule, horrifiée et souffrante. La petite fille devenue grande avait perdu sa lumière. La déesse aux ailes pourtant si solides.

Lorsque, le jour se levant à peine, l'un des camarades de vol de sa sœur étaient venus s'excuser, s'excuser que l'ange de sa vie ne rentrerait plus jamais par cette fenêtre qu'elle passait, les yeux encore captivés par le ciel, les pensées tournées vers les nuages si proches. Jamais. Ce mot fataliste, irréversible, effrayant... Vrai. Car la vérité la plus absolue résonnait dans ce mot, même dans cette situation si difficilement croyable. Ils avaient tué la reine aillée, ils avaient tué l'immortelle.

Les heures s'égrainaient lentement. Emily avait arrêté de compter le temps. Elle ne savait plus depuis quand elle était perchée ici, depuis quand elle ressentait cette irrésistible appel du vide, cette envie de tomber, depuis quand elle n'était capable que de regarder ses larmes dans leur irrémédiable chute sans pouvoir les imiter. Et elle aurait pu encore cesser de compter nuits et jours si on était pas venu la chercher jusqu'en haut de son perchoir de souffrances.
-En voila, des larmes bien tristes. Que t'arrive-t-il, ma petite?
Ne se demandant même pas qui donc l'abordait de ses questions, sans même se retourner, la jeune fille débita son histoire, machinalement, comme un robot. L'inconnu l'écouta sans rien dire, et lorsqu'elle eut fini, il s'approcha et se pencha pour murmurer à son oreille:
-Tu veux te venger?
La phrase, simple, articulée à voix basse, fit sursauter Emily. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son ne daigna en sortir. Profitant de son mutisme le mystérieux homme se redressa.
-Je suis membre des G-men, l'escouade anti-AT. Et toi, qui est-tu?
Encore une fois, la réponse se fit entendre, automatique, sans aucune autre interrogation. Comme cette conversation était ce qu'il y avait de plus naturel. Seulement la jeune fille, au moment de parler, ne trouva plus son prénom dans les chemins tortueux de sa mémoire. Ses larmes et sa douleur avaient suffi à effacer les lettres censées être gravées dans son esprit. Par réflexe, elle donna le surnom qu'on lui donnait dans sa bande de riders, ce nom qui est devenu progressivement le sien, même à la maison:
-Fubuki.
Le son de sa voix la réveilla complètement, comme si le fait qu'elle ne reconnaisse pas sa véritable identité dans sa réponse l'avait instinctivement choquée. Mais avant qu'elle ne se corrige, le regard de l'inconnu croisa le sien, stoppant le cours de ses pensées, lui interdisant le moindre geste, la plus petite parole. Sans être apeurée, l'adolescente sentit les muscles de sa machoire se contracter, signe de nervosité. Lorsqu'elle fut complètement prisonnière de son étau, l'homme prit la parole.
-Rejoins-nous.
Sa voix se fit emporter par le vent, mais ses paroles arrivèrent sans heurts jusqu'à son auditrice. Elles entrèrent en elle, certitudes éclatantes, évidentes, sans la moindre intention de se faire oublier. Emily, les laissa s'installer, leur promit qu'elles ne ressortiraient jamais. Elle les haïrait. Elle attendrait de porter à maturation toute cette souffrance, mue en colère. Elle serait G-men, elle aussi. Elle les trouverait. Elle se vengerait, de ceux qui ont pris les plus belles ailes du ciel, et de tous les autres. Car sans sa déesse, s'encombrer de futilités telles que la pêche aux nuages était inconcevable, inutile.

Elle serait G-men.







Pseudo: Rooh, je ne suis pas encore démasquée?!
Prénom: [censure automatique]... Mais sinon je m'appelle Odde
Âge: Aie, j'ai oublié de compter! O__O


Niveau RP: Ouah, humm ça dépend de l'inspiration (pas moi qui écrit, c'est elle... parfois à mon plus grand malheur) mais... Bouarf un gentil 16/20 ça ira... Je pense =X
Activité sur le forum: 5.5/7...Changeante, mais quand il y a des RP à faire, je suis présente!


Aimez-vous le contexte – design ? Yeah!
Avez-vous lu le règlement ?

Spoiler: